Ecrire pour le web demande de s’adapter à la fois aux comportements des internautes et à celui des moteurs de recherche. Contrairement au lecteur papier, l’internaute est souvent moins attentif et plus volatile. Il lit en diagonale et cherche une information claire et précise. Les moteurs de recherche s’appuient, eux, sur des robots qui analysent, indexent et classent les pages web en fonction de leur contenu (pertinence, mots-clés?). Vous trouverez ci-dessous 10 bonnes pratiques à suivre absolument pour rédiger des contenus web à la fois adaptés aux usages des internautes et correctement référencés par les moteurs de recherche.
Quelques secondes suffisent à un internaute pour se convaincre de rester sur votre page web. Il doit donc trouver rapidement toutes les informations qu’il est venu chercher.
Allez directement à l’essentiel. Par exemple, une page d’accueil efficace doit proposer, en une ou deux phrases, une description précise de l’entreprise répondant aux questions : Qui ? Quoi ? Où ? Pour qui ? Quels avantages par rapport à la concurrence ?
Un texte difficile à lire a de fortes chances de générer l’abandon du lecteur. Vous devez adapter votre style en conséquence.
Privilégiez un vocabulaire simple et à la portée de tous, y compris aux internautes qui ne sont pas familiers de votre secteur d’activité. Evitez le jargon, sauf si vous vous adressez à une cible d’experts.
Par ailleurs, un ton neutre et objectif rassurera les internautes plus qu’un texte promotionnel et sans attrait.
Utilisez des phrases courtes (un seul verbe). Evitez autant que possible les mots « superflus », comme les adverbes. Ils alourdissent la lecture sans apporter nécessairement de l’information. Favorisez la voie active qui apportera plus de dynamisme à votre texte.
Plus le contenu est segmenté, et plus il est facilement compris par les moteurs de recherche. Les paragraphes doivent donc être brefs et cohérents. Ainsi, respectez la formule « un paragraphe = une idée ». Pour toujours plus de lisibilité, proposez des sous-titres qui résument l’idée principale de chaque paragraphe.
Cette étape précède la rédaction. Plutôt qu’un mot-clé, il s’agit plutôt de définir une expression ou une suite de mots correspondant aux futures recherches des internautes que vous souhaitez attirer sur votre page web.
Un bon mot-clé doit satisfaire plusieurs critères :
Les mots-clés doivent absolument être présents dans le titre, les légendes des images et le chapeau introductif de votre page.
La densité idéale de mots-clés est estimée à 2 ou 3% du corps de texte. Veillez donc à ne pas les utiliser de manière abusive. Cela n’améliorera pas votre référencement et agacera le lecteur. Cependant, il est recommandé d’utiliser des synonymes et champs lexicaux afin de favoriser l’indexation de votre page.
La proéminence (distance d’un mot par rapport au début du texte) étant un critère d’analyse primé par les moteurs de recherche, plus de poids est accordé aux premiers mots d’une page dans leur processus référencement. Il en est de même pour le lecteur qui s’arrête trois fois plus longtemps sur la partie gauche d’une page.
A chaque étape de rédaction appliquez donc la règle du « premier tiers ». Ainsi, le premier tiers de la page, du paragraphe, du chapeau, du titre, voire même de la phrase doit comporter les mots et informations essentiels.
Commencez votre texte en présentant les informations principales. Détaillez ensuite et illustrez par des exemples.
Chacune des pages doit proposer un chapeau introductif (60 mots environ) qui résume le texte et les idées essentielles. Viennent ensuite des paragraphes classés du plus au moins pertinent. La fin de la page donnera des précisions intéressantes mais non indispensables.
Cette structure permet d’offrir différents niveaux de lecture en fonction du temps dont dispose l’internaute.
Un titre percutant et accrocheur incitera l’internaute à rester sur votre page. Utilisez la forme interrogative, l’avertissement, les listes et n’hésitez pas à interpeller directement le lecteur.
Le titre est aussi la vitrine de votre page web, il est cinq fois plus lu que le reste du texte et constitue un élément important du référencement. Il doit intégrer les mots-clés mais rester court. Limitez-le à 10 mots maximum.
Pour améliorer votre référencement, soyez explicite. Evitez les jeux de mots ou les doubles sens que le moteur de recherche ne saurait comprendre.
La lecture sur écran est plus lente et plus fatigante pour l’œil. Il faut donc la faciliter au maximum en utilisant les outils courants de mise en page :
Notez que l’accentuation de la police sur certains mots (taille supérieure, caractère gras, puces…) est prise en compte par le moteur de recherche dans l’indexation d’une page.
Votre orthographe et votre syntaxe vous assurent un premier gage de sérieux et de crédibilité.
Tout comme il quittera votre page s’il ne comprend pas certaines notions trop techniques, un internaute ne restera pas longtemps non plus sur une page pleine de fautes.
Avant de publier, veillez à vous relire et à vous faire relire.
Pour aller plus loin, vous pouvez vous inscrire à l’atelier Ecrire pour le web organisé par l’ENE.