Le numérique est parfois complexe à appréhender dans sa globalité, mais….
Les logiciels ont longtemps eu tendance à ne pas se parler entre eux, [re]créant des silos numériques juxtaposés les uns à côté des autres – voire des « murs de briques numériques » – ainsi que de nombreuses frustrations chez les utilisateurs.
Les planches à dessins font partie de l’Histoire industrielle et aucun bureau d’études n’envisagerait d’y revenir aujourd’hui. Depuis le premier plan gouvernemental « Usine du Futur » – rebaptisé « Industrie du Futur » – les cas d’usages d’entreprises traditionnelles engagées dans un projet de transformation numérique se sont multipliés.
Bien que le niveau de « maturité numérique« » des décideurs augmente au fil des ans, un constat a été dressé par le Lab BPI France dans une étude publiée en octobre 2017 : 87 % des 1 800 patrons de PME et ETI interrogés n’affichent pas la transformation numérique comme une priorité. Les principaux freins évoqués sont la complexité et le manque de compétences en interne, avant l’aspect financier. Pourtant, de cette complexité naissent de nouvelles opportunités de croissance…
Simulation numérique, objets connectés, réalité augmentée, Big Data, commerce ubiquitaire…Ces technologies transforment en profondeur la manière de concevoir, fabriquer, commercialiser et maintenir un produit. Elles impactent aussi l’entreprise, avec l’émergence de nouveaux modèles d’affaires s’appuyant sur la valorisation des données d’usages.
« Penser » continuité numérique impose donc une réflexion globale sur le système d’information. Dans quel but ? Gommer les redondances et, conjointement, adopter un modèle d’organisation plus agile. Largement diffusées au sein des startups, les approches de type Quick & Dirty, Test & Learn ou Proof of Concept permettent de lever des verrous techniques et d’usages dans un délai court.
L’expérimentation permet de valider la pertinence d’une technologie, avant un déploiement de plus grande envergure.
Et si on essayait ?