La bijouterie les « Roches d’Or » de Viroflay dans les Yvelines s’est dotée d’une imprimante 3D pour proposer à ses clients une offre personnalisée. Chaque client pourra disposer d’une pièce unique en créant lui-même la maquette de son bijou. Il pourra ensuite essayer et valider (ou non) le prototype.
Le processus de fabrication se déroule de la manière suivante : une étude personnalisée en 3D permet de visualiser et manipuler le bijou en 3D, puis de faire des essais de métal précieux et de pierre avec des rendus de plus en plus proches de la réalité. Si le client le souhaite, une monture ou une pierre existante peut être numérisée à l’aide d’un scanner pour l’intégrer au modèle CAO 3D.
Le prototypage 3D permet ensuite de présenter au client une maquette réelle qu’il peut manipuler et essayer, puis de créer le moule qui sera utilisé pour la fabrication du bijou.
Plus de la moitié des bijoux vendus aujourd’hui par la bijouterie les « Roches d’or » sont créés sur demande grâce à l’impression 3D.
L’impression 3D se diffuse dans le secteur de la joaillerie (y compris pour des offres e-commerce) car elle réduit les coûts de production, accélère le processus de fabrication du bijou et apporte davantage de précision à l’ouvrage.
Elle amène le secteur à évoluer en intégrant de nouvelles méthodes de travail et une approche différente de la relation client. Toutefois, adopter l’impression 3D dans la bijouterie implique une évolution du métier de joaillier car elle nécessite d’acquérir des compétences dans la modélisation et l’impression en 3D.